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Quelle déception de découvrir un faux cadeau sous le sapin ! Et pourtant, malgré la vigilance des douanes et les alertes de l’Union des Fabricants, des milliers de produits contrefaits circulent actuellement. Vous pouvez en faire les frais !

 

Dernière ligne droite pour le Père Noël ! Mais, à l’heure des ultimes préparatifs, sait-il qu’il va transporter dans son traîneau et livrer, bien involontairement, les centaines de milliers de jouets et jeux contrefaits qui ont échappé à la vigilance des services douaniers ? Pourtant, les résultats obtenus par l’opération menée à l’initiative de la douane française en lien avec Europol et six partenaires européens (Allemagne, Espagne, Italie, Pologne, Royaume-Uni, République tchèque) sont impressionnants. Menée depuis décembre 2020, elle a conduit en 22 mois à la saisie ou au blocage – dans les pays participants – de 16,7 millions de contrefaçons vendues sur les plateformes en ligne. Rien qu’en France, on dénombre 1 650 490 jouets interceptés en 2021 ! Et, en avril 2022, la douane de Nice découvre 60 540 cartes de jeux contrefaisant les marques Nintendo/Pokemon et 360 paires de chaussures contrefaisant la marque GUCCI…

 

QUAND LES FRAUDEURS S’AVANCENT MASQUES !

 

Pourtant, au mépris de la vigilance des douanes et des alertes répétées de l’Union des Fabricants, les fraudeurs n’hésitent pas, en cette période de fêtes et de cadeaux, à prendre des allures de Père Noël pour attirer les internautes : annonces séduisantes sur les plateformes de e-commerce, produits imitant des marques prisées des enfants et des adolescents, tout est bon pour écouler les produits contrefaisants, provenant pour la plupart de fournisseurs chinois sans existence légale. Avec un gros bémol, car ces articles vendus à des prix fort attractifs constituent le plus souvent un risque pour la sécurité et la santé des consommateurs et représentent autant d’atteintes à la propriété intellectuelle et au chiffre d’affaires des marques contrefaites.

 

COMMENT DETECTER CES FAUX PERE NOËL ?

 

Pour les consommateurs, repérer une contrefaçon sur Internet n’est guère aisé. Près d’un Européen sur 10 reconnaît d’ailleurs avoir été abusivement conduit à acheter un produit contrefait. Pourtant, quelques recommandations peuvent être mises en pratique : vérification du sérieux et de la réputation du site (adresse postale, coordonnées du service client) et des conditions de paiement, de retour et de remboursement qu’il propose ; est-ce bien le site de la marque indiquée ou celui d’un revendeur autorisé ? le produit fait-il partie de la gamme de cette marque ? le prix proposé est-il crédible ? etc.
Les consommateurs doivent également savoir qu’outre les contrefaçons bien entendu, certaines marchandises sont totalement interdites à la vente en ligne (articles de pédopornographie, tabac, par exemple) ou soumises à restriction (produits phytosanitaires, espèces menacées, etc.).

TITULAIRES DE DROITS, PRENEZ LES DEVANTS !

 

L’Union des Fabricants alerte régulièrement depuis des années. Le coût tant social qu’économique que représente la contrefaçon pour les titulaires de droits de propriété intellectuelle (6 à 7 milliards d’euros en moins pour l’économie légale et plus de 30 000 emplois perdus en France) ne peut qu’inciter ceux-ci à prendre les devants et à agir en amont. La détection des annonces frauduleuses avant qu’elles n’inondent les marchés en ligne est donc primordiale. Les outils existent. C’est ce que propose ARGOS, la plateforme de surveillance et de protection des marques en ligne développée par EBRAND, partenaire de longue date de l’Union des Fabricants. Un tel outil, opérationnel 24h/24 partout dans le monde, dans toutes les langues et tous les alphabets, permet en effet :

1. la détection des annonces et produits suspects sur tous les canaux Internet existants (places de marché, réseaux sociaux, App stores, boutiques en ligne, sites Internet, Darknet) ;
2. l’analyse des atteintes potentielles et la suppression des contenus illicites notamment avant que les consommateurs se ruent sur les fausses bonnes affaires ;
3. l’identification et la notification des vendeurs en infraction.

En outre, un filtrage des résultats puissant et multicritères permet d’afficher instantanément les produits, les images, les vendeurs, les origines et les prix afin de visualiser les annonces suspectes sans délai. Celles-ci sont ensuite analysées par des experts juridiques qui confirment le caractère contrefaisant du produit proposé avant d’en demander la suppression immédiate auprès de la plateforme. En outre, l’outil permet d’identifier des informations utiles sur les vendeurs en infraction et ainsi de contribuer au travail d’enquête, en vue d’une action ultérieure si nécessaire.

 

CONSEIL D’EXPERT

 

N’attendez pas de voir apparaître un Père Noël en toc pour mettre en place une surveillance systématique de la toile et de vos canaux de vente en ligne ! Celle-ci doit être constante et régulièrement mise à jour pour nettoyer l’Internet de façon optimale.

Afin d’être le plus efficace possible, nous préconisons d’effectuer un audit préalable à la mise en place d’ARGOS. Celui-ci permettra d’identifier le nombre de produits suspects en circulation dans les différentes régions du monde et sur l’ensemble des canaux de distribution (noms de domaine, sites de ecommerce, places de marché, réseaux sociaux…).

Pour demander un audit, cliquez ici.

Par Raphaël TESSIER et Sophie AUDOUSSET pour EBRAND France.

 

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