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Afin de stimuler le commerce électronique au sein de l’UE, la Commission, le Conseil et le Parlement européens sont parvenus récemment à un accord destiné à mettre fin au géo-blocage. Dans ce contexte, un nom de domaine. EU n’a jamais été aussi nécessaire pour asseoir solidement sa place au sein du marché digital unique d’aujourd’hui et en tirer pleinement parti. Explications.

La fin du géo-blocage ?

Au sein de l’Union Européenne, de nombreux secteurs recourent actuellement au géo-blocage. Pour rappel, il s’agit d’une pratique utilisée par les vendeurs en ligne leur permettant de traiter différemment les consommateurs en fonction de leur nationalité ou de leur lieu de résidence. De plus, selon une étude sur les conditions de consommation en Europe, ce géo-blocage est ressenti comme pesant par les consommateurs. Par ailleurs, il ressort que :

> La confiance dans les achats en ligne a bondi – plus de la moitié des consommateurs européens achètent en ligne :

  • 72,4 % achètent à un vendeur installé dans leur propre pays,
  • 57,8 % achètent dans un autre pays de l’UE.

> Certains obstacles freinent ou bloquent l’achat en ligne dans un autre pays que le sien :

  • des problèmes divers, pour 24,2 %,
  • des paiements refusés, pour 12,8 %,
  • des livraisons impossibles d’un pays à l’autre, pour 10,1 %,
  • des redirections vers un site Web de votre pays qui pratique des prix différents, pour 6,2 % (on note cependant une diminution de ce type de problème).

Si le récent accord visant à mettre fin au géo-blocage injustifié ne peut éliminer tous ces obstacles, il est cependant largement favorable aux consommateurs. En effet, ceux-ci pourront :

  • effectuer des achats en ligne, qu’il s’agisse de produits, de billets de concert ou de location de voitures… auprès d’entreprises situées dans d’autres pays de l’UE que le leur ;
  • choisir de se fournir sur n’importe quel site sans risquer d’être déroutés ou bloqués ;
  • En outre, les entreprises ne seront plus autorisées à rediriger les consommateurs vers un site Web spécifique à un pays sans avoir obtenu au préalable leur consentement.

Les PME, notamment, devraient bénéficier de ces nouvelles réglementations, grâce à :

  • une surveillance réglementaire renforcée qui facilitera aux entreprises implantées dans l’UE la vente aux clients étrangers ;
  • une visibilité accrue ;
  • davantage de flexibilité : les entreprises de l’UE ne seront pas obligées de modifier les prix existants mais resteront cependant libres de livrer ou non les produits dans les pays de leur choix.

Les nouvelles règles traitent simplement de la discrimination qui concerne l’accès aux biens et services dans les cas où elle ne peut pas être objectivement justifiée (obligations en matière de TVA ou exigences juridiques différentes, par exemple). Et elles laissent les consommateurs de l’UE libres d’acheter où ils le souhaitent, où qu’ils soient.

Les grandes lignes du marché digital unique

L’accord de l’UE met en lumière trois règles, qui devraient être applicables d’ici la fin de l’année 2018 et ainsi contribuer à mettre un terme au géo-blocage injustifié. Par exemple :

  • La vente de marchandises sans livraison physique. Si un acheteur belge trouve sur un site Internet allemand la meilleure offre de réfrigérateur, il pourra le commander et le retirer chez le commerçant ou organiser sa propre livraison à domicile. (Il convient de noter que la question des prix de livraison transnationaux, qui représentent un obstacle à l’achat et à la vente dans toute l’UE, sera abordée à l’avenir).
  • La vente de services fournis par voie électronique. Un consommateur bulgare souhaitant acheter des services d’hébergement de sites Web auprès d’une société espagnole pourra y accéder, s’enregistrer et acquérir ce service au même prix qu’un consommateur espagnol sans frais supplémentaires.
  • La vente de services assurés dans un lieu physique précis. Une famille italienne pourra acheter un voyage directement dans un parc d’attractions en France sans être redirigée sur un site italien.

En substance, les consommateurs pourront effectuer leurs achats auprès de n’importe quel État membre de l’UE au lieu de s’adresser à un site local où le choix de biens et services serait plus limité ou proposé à un prix plus élevé.

Un .EU, pourquoi faire ?

Cet accord s’inscrit dans le cadre d’une initiative beaucoup plus vaste visant à consolider le marché digital unique en améliorant sa transparence, sa sécurité et son accessibilité.

Pour ces raisons, si vous exercez vos activités dans l’UE et que vous souhaitez les étendre à d’autres pays membres, le moment est sans doute bien choisi pour enregistrer votre nom de domaine en .EU. Un tel nom facilitera non seulement la croissance de votre entreprise au-delà des frontières, mais produira également sur vos clients un « effet confiance » qui rendra votre entreprise plus attrayante.

Comme nous l’avons indiqué plus tôt cette année, le .EU figure dans le top des extensions de premier niveau géographiques du monde. Ainsi, pour les entreprises désireuses d’asseoir solidement leur place au sein du marché digital unique, rien de mieux qu’un nom de domaine .EU :

  • il améliore votre image de marque, votre visibilité et votre rayonnement au sein de votre propre pays et dans toute l’Union européenne ;
  • il renforce la confiance des consommateurs en les informant que vous êtes une personne morale établie dans l’UE, en Islande, au Liechtenstein ou en Norvège et que vous êtes donc soumis à la législation de l’UE et à ses différents règlements commerciaux ;
  • il offre de la souplesse, en vous permettant de choisir un nom de domaine composé de caractères utilisés dans n’importe quelle langue officielle de l’UE ;
  • il offre un géo-ciblage plus pertinent qu’un nom de domaine .COM, par exemple.

Les noms de domaine .EU sont ouverts à toutes les entreprises, organisations et personnes physiques domiciliées dans l’Union européenne – ainsi qu’à celles situées en Islande, au Liechtenstein et en Norvège.

Pour plus d’informations à ce sujet, contactez votre conseiller EBRAND.

 

By Daniel, le 5.12.2017

Traduction et adaptation Sophie Audousset pour EBRAND France, le 20.12.2017

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