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De l’Océan Indien aux start-up, deux lettres ont suffi au .IO pour séduire les entreprises technologiques et/ou spécialisées dans les jeux en ligne. Pourquoi un tel intérêt ?

C’est en 1997 qu’a été lancé le .IO pour Indian Ocean, correspondant au code pays, dit ccTLD, des Territoires britanniques de l’océan Indien, constitué par les 55 îles que compte l’archipel des Chagos. Il n’y a plus aucun habitant indigène sur ces îles, la seule occupée étant Diego Garcia où se trouve la base militaire du même nom qui accueille les personnels militaires américains et britanniques, des fonctionnaires et des travailleurs employés sous contrat.

Mais la popularité grandissante du .IO a une autre raison : très vite associé à l’abréviation I/O signifiant Input/Output (Entrée/Sortie), et compris comme tel par les internautes anglophones, il est rapidement adopté par les entreprises surfant sur les nouvelles technologies, et notamment les start-up. Il est également fort apprécié par les créateurs de jeux en ligne (Dynast.io, Starjack.io… par exemple) ou les amateurs de jeux de mots (scenar.io, mar.io…). Ainsi détourné, il n’évoque pas plus aujourd’hui les îles de l’Océan Indien que le .TV ne rappelle les îles Tuvalu. C’est la raison pour laquelle le .IO est de plus en plus considéré comme une extension générique.

CONSEIL D’EXPERT

Sur un Internet largement dominé par le .COM et ses quelque 150 millions de noms de domaine, le IO offre de nouvelles opportunités de choix et permet d’enregistrer des noms de domaine originaux notamment si vous exercez dans le domaine des nouvelles technologies. Par ailleurs, sa cote sur le second marché des noms de domaine, s’il en est besoin, confirme sa popularité. Pour exemple, pirate.io a été vendu pour 19 997 $ en 2020. Et le prix médian de 800 $ atteint par le .IO pour l’ensemble des transactions en 2020 était bien supérieur à celui du .COM à 332 $.

Toutefois, pour enregistrer un nom de domaine tel que b.IO, il faudra attendre… L’extension n’autorise pas (encore) les noms à un ou deux caractères.

À lire également, notre dossier spécial :

Comment bien choisir votre nom de domaine pour developper votre activité sur internet ?

 

Par Raphaël TESSIER et Sophie AUDOUSSET pour EBRAND France.

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