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Alors que la France aborde la période sensible du déconfinement, l’UNIFAB alerte les marques, les entreprises et les consommateurs sur les dangers que représente la prolifération de produits contrefaits mis en circulation par des groupes criminels. Et surtout, elle les incite à se mobiliser ensemble.

 

S’il est une activité qui ne connaît pas la crise, c’est bien la contrefaçon. Bien au contraire,  elle explose, rappelle Delphine Sarfati-Sobreira, Directrice générale de l’UNIFAB. En effet, tandis que la plupart des acteurs économiques sont affectés par la crise sanitaire et sociale liée au COVID-19, les réseaux criminels en profitent pour inonder les marchés en ligne et hors ligne de produits contrefaisants susceptibles de mettre des vies en danger : la vie des citoyens, malades ou non, mais aussi celle du personnel soignant qui se retrouve confronté à des produits pharmaceutiques et médicaux dont il ne peut garantir l’efficacité, souligne Delphine Sarfati-Sobreira.

 

La criminalité organisée gagne du terrain

 

Nous l’avons déjà dit, le phénomène n’est pas nouveau (cf. L’IMPACT DU COVID-19 : LA CONTREFAÇON CIBLE LES PRODUITS PHARMACEUTIQUES STRATEGIQUES). Mais la crise, en modifiant nos habitudes (peu de mobilité, plus de télétravail, boom des achats en ligne…) a favorisé la multiplication des activités illicites, d’autant plus facilement que les réseaux criminels tirent également parti de l’épuisement des stocks pour écouler des produits contrefaits et potentiellement dangereux. Et il est à craindre que la criminalité organisée ne cesse de gagner en importance, insiste l’UNIFAB.

 

La lutte contre la contrefaçon suppose une mobilisation générale

 

Les effets néfastes de la crise liée au COVID-19 se cumulent : risques sanitaires et sécuritaires pour les consommateurs, risques économiques pour les entreprises (perte de chiffre d’affaires, déficit d’image…). Face à de tels fléaux, il convient de rappeler, s’il en est besoin, que la santé et la sécurité des citoyens n’ont pas de prix et que les droits de propriété intellectuelle doivent être respectés et protégés. C’est pourquoi Delphine Sarfati-Sobreira appelle à la mobilisation de tous, marques, entreprises et consommateurs, pour poursuivre et soutenir les initiatives et actions déjà engagées, et faire de la lutte contre la contrefaçon en ligne et hors ligne une priorité. C’est une condition indispensable pour éviter que des accidents liés à l’utilisation de contrefaçon, ne viennent se rajouter au bilan de la crise.

 

Par Raphael Tessier et Sophie Audousset

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