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À l’approche du Black Friday et des fêtes de fin d’année, les entreprises peaufinent leurs offres en ligne. Alors qu’elles vont réaliser le volume de ventes le plus important de l’année, elles doivent simultanément juguler l’afflux des produits contrefaits qui inondent les plateformes de vente et détournent une part conséquente du chiffre d’affaires.

 

UNE ENTREPRISE SUR DEUX VICTIME DES CONTREFACTEURS

 

Énorme ! « 50 % des entreprises voient leurs créations et leurs innovations pillées par des trafiquants, peu scrupuleux et souvent liés à la criminalité organisée », alerte l’Unifab (Union des fabricants) dans un récent communiqué, qui précise que « tous les pans de l’industrie en sont victimes ».

C’est quasiment mathématique : parallèlement à l’augmentation des ventes en ligne, l’offre de faux produits s’est intensifiée pour atteindre des niveaux colossaux : pour un échantillon de 26 entreprises seulement, membres de l’Unifab et appartenant à des secteurs d’activité tels que maroquinerie, prêt-à-porter, cosmétiques, pharmacie, etc., 9 892 493 annonces illicites ont été retirées des plateformes et des réseaux sociaux entre juillet et octobre 2021. On en décompte 27 670 977 pour les 11 derniers mois (depuis décembre 2020).

Qui en fait les frais ? En première ligne, les entreprises qui, déjà fragilisées par la pandémie, voient de surcroît les plateformes de vente et les réseaux sociaux phagocytés par les trafiquants. Les pertes pour l’économie sont considérables : on les chiffre à 6,7 milliards d’euros pour la France, 11 milliards pour l’Europe. Et n’oublions pas que 37 % des consommateurs reconnaissent, selon une étude IFOP, avoir acheté une contrefaçon en pensant que le produit était authentique. Autant de raisons qui conduisent les entreprises et le législateur à faire de la lutte anti-contrefaçon une priorité absolue en France et au sein de l’Union européenne.

UNE LÉGISLATION ANCIENNE ET INCOMPLÈTE, MAIS DES AVANCÉES RÉCENTES

 

Il était temps ! Le dispositif législatif relatif à Internet (Directive sur le commerce électronique) entré en vigueur en 2000, était devenu insuffisant, voire obsolète, pour faire face aux enjeux et aux dangers d’aujourd’hui. La Commission européenne a donc procédé à un « dépoussiérage » complet de ce texte ancien afin de proposer, en décembre 2020, un règlement unique, applicable dans les 27 États de l’UE, à savoir le Digital Services Act, dit DSA, qui reste à approuver dans chacun des pays membres. Après plusieurs mois de discussions, on note cependant cette avancée majeure, annoncée par Euractiv : « Mercredi 17 novembre, les représentants des États membres de l’Union européenne ont approuvé une pièce maîtresse de la législation numérique, la loi sur les services numériques. Cette dernière confirme les propositions relatives à un délai de 24 heures pour le retrait des contenus illégaux, aux dispositions en matière de responsabilité pour les marchés en ligne et à la mise en œuvre centralisée pour les très grandes plateformes en ligne. Le compromis a renforcé les dispositions relatives à la traçabilité des commerçants, rendant les marchés en ligne responsables de la vérification de l’identité et des informations fournies par les vendeurs avant qu’ils ne puissent commencer à vendre sur leurs plateformes, sur la base de l’obligation de « connaître son entreprise cliente ».

Pour ce qui concerne la France, une proposition de loi visant à moderniser le cadre de la lutte anticontrefaçon a également été déposée à l’Assemblée nationale et devrait y être étudiée très prochainement.

Cependant, s’il est « urgent de collaborer avec le législateur », comme le rappelle Christian Peugeot, Président de l’Unifab, il est tout aussi primordial d’agir en amont en détectant les contrefaçons avant qu’elles n’inondent les marchés en ligne.

UNE SOLUTION EFFICACE, LA DÉTECTION DES ANNONCES FRAUDULEUSES

 

Détecter et retirer les annonces avant le Black Friday et les achats de Noël, c’est possible et fortement conseillé pour préserver le chiffre d’affaires en ligne des entreprises. C’est ce que propose ARGOS, la plateforme de surveillance et de protection des marques en ligne développée par EBRAND, partenaire de longue date de l’Unifab. Un tel outil, opérationnel 24h/24 partout dans le monde, dans toutes les langues et tous les alphabets, permet en effet :

  1. la détection des annonces et produits suspects sur tous les canaux Internet existants (places de marché, réseaux sociaux, App stores, boutiques en ligne, sites Internet, Darknet) ;
  2. l’analyse des atteintes potentielles et la suppression des contenus illicites notamment avant que les consommateurs se ruent sur les fausses bonnes affaires  ;
  3. l’identification et la notification des vendeurs en infraction.

En outre, un filtrage des résultats puissant et multicritères permet d’afficher instantanément les produits, les images, les vendeurs, les origines et les prix afin de visualiser les annonces suspectes sans délai. Celles-ci sont ensuite analysées par des experts juridiques qui confirment le caractère contrefaisant du produit proposé avant d’en demander la suppression immédiate auprès de la plateforme. En outre, l’outil permet d’identifier des informations utiles sur les vendeurs en infraction et ainsi de contribuer au travail d’enquête, en vue d’une action ultérieure si nécessaire.

CONSEIL D’EXPERT

N’attendez pas les périodes de fêtes ou de soldes pour surveiller la toile ! La surveillance de vos canaux de vente en ligne doit être constante et régulièrement mise à jour pour nettoyer l’Internet de façon optimale.

Afin d’être le plus efficace possible, nous préconisons d’effectuer un audit préalable à la mise en place d’ARGOS. Celui-ci permettra d’identifier le nombre de produits suspects en circulation dans les différentes régions du monde et sur l’ensemble des canaux de distribution (noms de domaine, sites de ecommerce, places de marché, réseaux sociaux…). Vous pouvez demander cet audit en cliquant sur ce lien.

 

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Par Raphaël TESSIER et Sophie AUDOUSSET pour EBRAND France.

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