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Comment passer inaperçu lorsqu’on vend des produits contrefaits en ligne ? Certains ont trouvé la combine en utilisant les messageries privées…

 

Pas vu, pas pris ! C’est élémentaire mais si efficace que les faussaires et autres contrefacteurs chinois peuvent écouler leurs marchandises sans risquer de se faire prendre. Le principe est simple : après avoir passé commande sur une plateforme de vente, les acheteurs sont invités à payer leur achat via les applications des messageries privées, telles que WeChat (le Facebook chinois), Instagram, TikTok ou autre, comme s’il s’agissait d’une simple transaction privée, « d’ami à ami ».

C’est une faille de la loi chinoise ayant spécifiquement pour objet de réglementer le secteur du e-commerce, notamment en assurant les droits et intérêts légitimes de toutes les parties, qui a favorisé l’émergence de cette pratique. En effet, entrée en vigueur le 1er janvier 2019, cette loi vise plus particulièrement les plateformes de vente et/ou de revente en ligne, passibles d’amendes pouvant aller jusqu’à 260 000 euros en cas de fraude avérée. Mais, contrairement à de nombreux pays – dont la France -, elle « oublie » les consommateurs qui ne sont pas considérés responsables de leurs achats de produits contrefaits. Et pour cause, comment pourrait-on leur reprocher de se faire abuser dans un pays où les marchés sont inondés de produits contrefaits !

Pour l’instant en tout cas, les acheteurs n’ont rien à craindre du gendarme… Mais, dans le cadre de ces « transactions privées », les vendeurs non plus !

CONSEIL D’EXPERT

Vous l’aurez compris, c’est surtout sur leur propre vigilance que les marques doivent compter pour juguler la prolifération de produits contrefaits proposés sur les plateformes de vente et les réseaux sociaux. EBRAND vous propose un audit gratuit permettant de quantifier le volume d’annonces frauduleuses en ligne. Une première étape indispensable pour identifier les atteintes et en demander le retrait.

 

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Découvez également notre dossier spécial
 Loi e-commerce chinoise : droits et obligations des plateformes de vente

 

 

Par Raphaël TESSIER et Sophie AUDOUSSET pour EBRAND France.

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